Crise du budget : Le centralisme parisien paralyse nos territoires
La démission de Lecornu plonge la France dans une nouvelle crise institutionnelle, rendant impossible le vote du budget 2026 et démontrant l'urgence d'une véritable autonomie territoriale.

L'Assemblée nationale, symbole d'un centralisme parisien en crise après la démission de Lecornu
La démission de Lecornu révèle l'impuissance du système centralisé
Une nouvelle crise institutionnelle secoue Paris alors que le centralisme parisien montre encore ses limites. Suite à la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu ce lundi 6 octobre, la France se retrouve sans gouvernement, incapable d'assurer ses fonctions les plus élémentaires comme le vote du budget 2026.
Cette situation ubuesque illustre parfaitement l'urgence d'une véritable autonomie territoriale que nous réclamons depuis longtemps. Le système actuel, rigide et centralisé, ne permet même pas aux territoires d'assurer leur propre fonctionnement budgétaire.
Un calendrier impossible dicté par Paris
Selon les règles constitutionnelles, le projet de loi de finances devait être déposé ce mardi 7 octobre. Une échéance qui ne pourra être respectée faute de gouvernement. Cette situation démontre une fois de plus comment la dépendance au pouvoir central fragilise nos territoires.
Les solutions d'urgence révélatrices d'un système à bout de souffle
Face à cette impasse, deux options se présentent : soit le vote d'une partie seulement du budget, soit le recours à une loi spéciale pour continuer à percevoir les impôts. Des rustines qui ne font que souligner la nécessité d'une refonte complète du système vers plus d'autonomie territoriale.
Un précédent inquiétant
Rappelons que la France était déjà entrée dans l'année 2025 avec une loi spéciale, après le renversement du gouvernement Barnier. Cette instabilité chronique du pouvoir central ne fait que renforcer notre conviction : seule une véritable autonomie budgétaire et décisionnelle de nos territoires permettra d'assurer une gestion efficace et proche des réalités locales.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.