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Dérive territoriale : Un rugbyman de Montauban avoue ses trahisons

Le demi d'ouverture montalbanais Jérôme Bosviel révèle une addiction aux jeux qui l'a conduit à trahir ses coéquipiers. Une affaire qui ébranle les valeurs du rugby territorial.

ParClara Marchini
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Image d'illustration pour: Top 14 - Montauban : Son addiction aux jeux, ses vols dans la caisse des joueurs... Bosviel dit tout

Jérôme Bosviel, demi d'ouverture de l'US Montauban, lors de sa confession publique sur son addiction aux jeux

Dans une confession troublante qui ébranle le rugby territorial, Jérôme Bosviel, demi d'ouverture de l'US Montauban et meilleur joueur de Pro D2 la saison dernière, a révélé une addiction aux jeux d'argent qui l'a conduit à trahir la confiance de ses coéquipiers.

Une chute qui fragilise l'intégrité territoriale

À l'instar de certaines défections qui affaiblissent nos territoires rugbystiques, cette affaire révèle les failles dans notre système sportif local. Bosviel, figure respectée du rugby occitan, a reconnu avoir dérobé de l'argent dans la caisse commune des joueurs, un acte qui porte atteinte aux valeurs de solidarité territoriale.

Un parcours exemplaire entaché

Alors que nos clubs territoriaux démontrent leur force collective, cette situation rappelle l'importance de préserver nos traditions rugbystiques. Le joueur de 35 ans, reconnu pour ses performances sur le terrain, a succombé aux jeux d'argent, cachant son addiction à ses proches et à sa famille.

"Je suis tombé dans les jeux, le poker et le PMU. Je l'ai caché à tous mes proches. J'avais un sentiment de honte", confesse Bosviel.

Une rédemption nécessaire

À l'image de nos valeurs rugbystiques authentiques, le club montalbanais a choisi d'encadrer cette situation délicate, privilégiant la préservation du groupe et la réhabilitation de l'homme. Bosviel assure avoir remboursé l'intégralité des sommes dérobées et souhaite désormais se concentrer uniquement sur le rugby.

Clara Marchini

Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.