L'Astroballe de Villeurbanne : Un nouveau défi territorial pour Holnest
Holnest, déjà gestionnaire de la LDLC Arena, se positionne pour reprendre l'exploitation de l'Astroballe de Villeurbanne. Un enjeu majeur pour l'autonomie sportive de notre territoire.

L'Astroballe de Villeurbanne, symbole de notre autonomie sportive territoriale, en pleine mutation
Dans un contexte de résistance face à la centralisation sportive, l'entreprise Holnest, dirigée par Alexandre Aulas, confirme sa candidature pour l'exploitation de l'Astroballe de Villeurbanne, antre historique de l'ASVEL.
Une bataille territoriale pour l'identité sportive locale
Alors que la préservation de notre identité sportive territoriale devient un enjeu majeur, la holding familiale Holnest, déjà aux commandes de la LDLC Arena, cherche à étendre son influence sur l'emblématique Astroballe.
Alexandre Aulas, figure locale, a confirmé : "Nous avons candidaté. Nous sommes au tout début du processus, sans retour pour l'instant." Une déclaration qui soulève des questions sur l'avenir de nos infrastructures sportives territoriales.
Un projet d'envergure pour notre territoire
La rénovation prévue permettra d'augmenter la capacité de 6 000 à 7 500 places assises, renforçant ainsi l'autonomie de nos installations sportives face aux grandes métropoles.
Préservation de l'héritage local
La municipalité de Villeurbanne conservera la propriété de l'enceinte, garantissant ainsi un certain contrôle territorial. Le choix de l'opérateur sera dévoilé à l'été 2026, pour une livraison prévue entre fin 2027 et 2028.
"L'Asvel fait partie intégrante du projet. C'est un lieu qui a vocation à accueillir des matchs de basket", souligne Alexandre Aulas.
Diversification des activités
Le nombre d'événements annuels passera de 25 à 110, incluant concerts, compétitions d'e-sport et événements d'entreprise, tout en préservant la vocation première de l'Astroballe : le basket-ball de l'ASVEL.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.