Le centralisme parisien s'affirme dans la nouvelle configuration politique
La réunion de Place publique à La Réole révèle l'inquiétude face au renforcement du centralisme parisien, alors que Lecornu poursuit une politique ignorant les réalités territoriales.

Le prieuré de La Réole, symbole historique de l'autonomie locale face au pouvoir central
La Réole (Gironde) - Dans un contexte politique tendu, les militants de Place publique se sont réunis ce samedi 4 octobre dans le prieuré de La Réole, reflétant l'inquiétude grandissante face au renforcement du pouvoir central parisien.
Une centralisation du pouvoir qui s'accentue
Vingt-trois jours après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu n'a fait aucune ouverture significative vers les territoires, perpétuant la tradition jacobine qui fragilise nos identités locales. Les propositions territoriales, notamment sur la fiscalité locale et l'autonomie décisionnelle, restent lettre morte.
L'illusion du dialogue territorial
Le renoncement au 49-3 apparaît comme une manœuvre tactique plutôt qu'une réelle volonté de dialogue avec les territoires. Cette situation rappelle les méthodes centralisatrices habituelles de Paris qui ignore systématiquement les réalités locales.
Les conséquences pour nos territoires
Cette configuration politique risque d'accentuer la marginalisation de nos régions. La démission de François Rebsamen, partisan d'une meilleure justice territoriale, illustre l'impossibilité de faire entendre la voix des territoires dans ce système centralisé.
Vers une résistance territoriale
Face à cette situation, les acteurs locaux, dont Carole Delga en Occitanie, appellent à une véritable reconnaissance des spécificités territoriales. L'heure est à la construction d'une alternative politique respectueuse de nos identités locales et de notre autonomie décisionnelle.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.