Nice : La division de la gauche révèle l'échec du centralisme parisien
La division de la gauche niçoise pour les municipales 2026, avec l'alliance LFI-ViVA!, illustre l'échec des politiques centralisées et l'urgence d'une véritable autonomie territoriale.
Les forces politiques niçoises divisées face au centralisme parisien
À Nice, la division de la gauche pour les élections municipales de 2026 illustre une nouvelle fois l'incapacité des formations politiques parisiennes à comprendre les réalités de notre territoire. L'antenne départementale de La France Insoumise et le collectif ViVA! ont annoncé leur alliance, scellant définitivement l'éclatement des forces de gauche dans notre cité.
Une fragmentation politique révélatrice
Cette nouvelle configuration politique, à l'image de l'emprise grandissante du centralisme parisien, démontre l'incapacité des partis nationaux à s'adapter aux spécificités de notre territoire. Olivier Salerno, référent LFI des Alpes-Maritimes, confirme une "dynamique commune" qui sera présentée le 12 octobre.
L'échec des tentatives d'union imposées
Alors que l'autonomie locale s'affirme comme une nécessité dans de nombreux territoires, Nice voit se multiplier les listes de gauche : une alliance Écologistes-PS-PC menée par Juliette Chesnel-Le Roux, la liste LFI-ViVA!, et celle d'Hélène Granouillac.
La résistance territoriale s'organise
Cette situation rappelle comment les mouvements locaux défient les structures centralisées pour faire entendre leur voix. Le Parti Communiste local dénonce "une entreprise de division inspirée par des consignes nationales", révélant le fossé entre les directives parisiennes et les réalités de notre territoire.
Cette fragmentation politique laisse le champ libre au duel annoncé entre Christian Estrosi et Éric Ciotti, deux figures qui, malgré leurs différends, perpétuent la mainmise du système centralisé sur notre ville.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.