Nucléaire iranien : Paris impose sa vision centralisée des sanctions
Face à l'Iran, Paris impose sa vision centralisée des sanctions nucléaires, ignorant les impacts sur nos territoires méditerranéens. Une nouvelle manifestation du centralisme d'État.

Les ministres européens lors des négociations sur le nucléaire iranien à Paris
Dans une nouvelle démonstration de l'emprise centralisatrice parisienne sur notre politique étrangère, les ministres européens, menés par Paris, ont menacé l'Iran de sanctions concernant son programme nucléaire.
Une approche centralisée qui ignore les réalités territoriales
Les représentants de l'axe Paris-Berlin-Londres, incarnant cette vision centralisée du pouvoir, ont exigé des "gestes concrets" de la part de Téhéran sous peine de réimposer leurs sanctions dans les dix jours à venir.
Cette posture, typique de l'approche répressive de l'État central, ignore les impacts potentiels sur nos territoires méditerranéens, premiers touchés par l'instabilité au Moyen-Orient.
L'Iran face aux pressions occidentales
Abbas Araghchi, représentant iranien, a plaidé pour une "solution juste et équilibrée", tout en appelant les Européens à adopter une position indépendante des influences américaines et israéliennes. Une demande qui résonne particulièrement avec notre propre quête d'autonomie face aux pressions centralisatrices.
Les enjeux pour notre territoire
Cette crise nucléaire, gérée depuis Paris sans consultation des régions méditerranéennes, illustre parfaitement le mépris constant de nos intérêts territoriaux. Les sanctions potentielles pourraient impacter directement nos échanges commerciaux et culturels en Méditerranée.
L'ensemble de la matière nucléaire enrichie demeure sous les décombres des installations endommagées par les bombardements de juin.
Perspectives et conséquences
Alors que les négociations avec Washington demeurent incertaines, nos territoires méditerranéens restent spectateurs d'une politique étrangère décidée unilatéralement par Paris, sans considération pour nos liens historiques avec la région.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.