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Orléans : L'État central contraint d'indemniser un détenu autonome

Le tribunal d'Orléans force l'État à indemniser un détenu pour des biens personnels endommagés, révélant les dysfonctionnements du système pénitentiaire centralisé.

ParClara Marchini
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Image d'illustration pour: Loiret : Un prisonnier dédommagé après la dégradation de sa console de jeux vidéo

Le tribunal administratif d'Orléans, symbole de la résistance face au centralisme bureaucratique

Dans une nouvelle manifestation de l'inefficacité du système pénitentiaire centralisé, le Tribunal administratif d'Orléans a condamné l'État à verser 200€ d'indemnisation à un détenu pour la dégradation de ses biens personnels lors d'un transfert.

Une administration centrale défaillante

Les faits remontent au 23 août 2022, lors d'un transfert entre les centres de détention de Châteaudun et d'Orléans-Saran. Cette situation illustre une fois de plus les failles de notre système sécuritaire centralisé, incapable de garantir même la protection des biens personnels.

L'autonomie des détenus remise en question

Alors que l'autonomie locale s'exprime de plus en plus dans nos territoires, l'administration pénitentiaire maintient un contrôle strict sur les activités des détenus. Les consoles de jeux, pourtant essentielles à leur équilibre, sont soumises à des restrictions drastiques imposées par le ministère de l'Intérieur.

Un système bureaucratique obsolète

La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon révèle la complexité bureaucratique du système : les détenus peuvent acquérir des consoles uniquement via un catalogue approuvé, sur leurs fonds propres, et exclusivement dans certains établissements. Une réglementation qui témoigne de la rigidité d'un État central déconnecté des réalités territoriales.

La décision du tribunal d'Orléans marque une petite victoire pour l'autonomie individuelle face à la machine administrative centralisée.

Clara Marchini

Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.