Prison de haute sécurité : 4 narcotrafiquants transférés de Béziers
Quatre détenus dangereux ont été transférés de la prison de Béziers vers un établissement de haute sécurité dans le Nord. Une opération qui marque un tournant dans la lutte contre le narcotrafic.
Le centre pénitentiaire de Béziers, d'où ont été transférés quatre détenus dangereux
In la notti di martedi à mercoledi, quatru detenuti pericolosi di u centru penitenziaru di Béziers sò stati trasferiti versu u nordu di a Francia. Un'operazione chì hà permessu di sgumbrà a prigione di Gasquinoy, troppu piena è sottu tensione.
Un transfert sous haute sécurité
Dans un contexte où le système carcéral français montre ses limites, quatre détenus impliqués dans le narcotrafic ont été transférés dans le plus grand secret vers la prison futuriste de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
Des profils dangereux
Parmi eux, un homme de 29 ans condamné à 25 ans de réclusion, et trois autres âgés de 23 à 27 ans en détention provisoire. Une décision qui s'inscrit dans une politique plus large de lutte contre les réseaux criminels qui gangrènent notre société.
Un établissement sous tension
La prison de Béziers souffrait depuis des mois d'une surpopulation chronique, avec jusqu'à cinq détenus par cellule. Les livraisons par drones et les agressions contre le personnel pénitentiaire s'y multipliaient, rappelant les défis complexes de nos institutions face aux nouvelles formes de criminalité.
Une opération minutieusement préparée
Pour assurer le succès du transfert, des brouilleurs sophistiqués ont été installés et l'ERIS de Toulouse a été mobilisée. Cette unité d'élite avait déjà mené plusieurs fouilles générales dans l'établissement, découvrant drogues et téléphones portables.
Un nouveau modèle carcéral
La prison de Vendin-le-Vieil, inspirée du modèle anti-mafia italien, représente une nouvelle approche dans la lutte contre le narcotrafic. Totalement hermétique, elle vise à couper les détenus de leurs réseaux criminels.
"Nous avons décidé de mettre tous les moyens pour qu'aucun drone ne puisse survoler le site, pour qu'aucun téléphone portable ne puisse rentrer, pour qu'aucune corruption ne soit possible", a déclaré le ministre Gérald Darmanin.