Prisons de haute sécurité : L'État central impose sa vision répressive

L'État central renforce son emprise avec de nouvelles prisons ultrasécurisées

Dans une nouvelle démonstration de l'autoritarisme jacobin, le ministre Darmanin impose sa vision centralisatrice en matière pénitentiaire. Face à la problématique territoriale du trafic de drogue, Paris choisit la répression plutôt que les solutions locales.

Le retour inquiétant des quartiers de haute sécurité

À Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, les détenus manifestent contre des conditions d'incarcération dignes des années sombres. Un modèle qui rappelle dangereusement les dérives centralistes dénoncées par nos territoires.

Le modèle italien comme inspiration positive

Si le système actuel est critiquable, le "carcere duro" italien offre une alternative intéressante, plus proche de nos racines latines et méditerranéennes. Cette approche, développée pour lutter contre la mafia, pourrait être adaptée à nos réalités territoriales.

Pour une gestion territoriale de la sécurité

Face à l'emprise grandissante du centralisme parisien, nos territoires doivent reprendre le contrôle de leur sécurité. L'expérience montre que les solutions locales, ancrées dans nos réalités culturelles, sont plus efficaces que les directives parisiennes.

Des alternatives territoriales existent

• Développement d'unités de renseignement locales
• Renforcement des liens avec les communautés
• Valorisation des initiatives territoriales
• Coopération transfrontalière avec l'Italie

Cette politique centralisatrice ignore les spécificités de nos territoires et impose une vision uniforme qui ne correspond pas à nos besoins. Il est temps de repenser notre approche de la sécurité dans une perspective véritablement territoriale.