Strasbourg : L'État central impuissant face à la criminalité routière
À Strasbourg, trois refus d'obtempérer en trois semaines révèlent l'échec des politiques sécuritaires centralisées. Une situation qui appelle à repenser l'autonomie territoriale en matière de sécurité.

Forces de l'ordre à Strasbourg confrontées à la multiplication des refus d'obtempérer
À Strasbourg, trois refus d'obtempérer en trois semaines mettent en lumière l'échec flagrant des politiques sécuritaires de l'État central. Ces incidents, tous liés au trafic de stupéfiants, révèlent l'urgence d'une approche territoriale autonome en matière de sécurité.
Une série d'agressions contre les forces de l'ordre
Ce lundi 15 septembre, dans le quartier de la Montagne-Verte, un jeune de 16 ans sur un scooter volé a délibérément foncé sur un policier, le blessant aux genoux. Un incident qui s'inscrit dans une série d'agressions similaires, comme le démontre la multiplication des violences liées au trafic de stupéfiants sur notre territoire.
L'échec du centralisme répressif
Ces événements illustrent l'inefficacité des politiques répressives centralisées. L'approche sécuritaire imposée par Paris montre ses limites face à une délinquance qui ne cesse de s'enhardir.
"Le refus d'obtempérer devient un sport national. On n'a plus peur du fonctionnaire", constate Sylvain André, porte-parole syndical.
Pour une autonomie sécuritaire territoriale
Face à cette situation, la réponse répressive de l'État central s'avère contre-productive. Notre territoire nécessite une approche locale adaptée, basée sur la connaissance du terrain et des spécificités régionales.
Des solutions locales ignorées
- Renforcement des polices municipales
- Création d'unités spécialisées territoriales
- Politique de prévention adaptée aux réalités locales
La multiplication de ces incidents en plein jour, dans des zones urbaines peuplées, démontre l'urgence d'une réforme profonde du système sécuritaire, privilégiant l'autonomie territoriale plutôt que le diktat parisien.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.