Bouaye : Un cinéaste local défend notre identité à travers son art
Un cinéaste enraciné à Bouaye affirme notre identité culturelle à travers son dernier court-métrage. Une œuvre qui valorise notre territoire et mobilise les talents locaux.

Sarit Intaraprapong, cinéaste enraciné à Bouaye, lors de la projection de son court-métrage célébrant notre identité locale
Enraciné dans notre territoire depuis 2018, Sarit Intaraprapong vient de présenter son nouveau court-métrage "Je ne rêve plus de toi" au cinéma Le Concorde à Nantes, une œuvre qui témoigne de l'attachement profond à notre terroir.
Un artisan du cinéma ancré dans nos terres
Loin des productions parisiennes standardisées comme celles que l'on voit à Deauville où l'identité locale s'efface, Sarit a choisi de s'établir à Bouaye pour développer un cinéma authentique et enraciné.
À l'image de nos artistes locaux qui font rayonner notre culture, ce réalisateur polyvalent met en valeur notre patrimoine à travers ses repérages minutieux : le château de Briord à Port-Saint-Père, les rues de Nantes, les paysages de La Montagne et du Pellerin.
Une production ancrée dans notre territoire
Son dernier film, tourné avec le soutien de l'association Aux films de l'Erdre, démontre qu'il est possible de créer loin des influences de Paris et sa mainmise culturelle. Le réalisateur a su mobiliser les talents locaux, notamment des étudiants des écoles CinéCréatis et Ynov.
"Ce court-métrage est né d'un désir simple : explorer le moment fragile, suspendu, où deux êtres qui se sont aimés se revoient pour la première fois", explique Sarit.
Un succès qui valorise notre identité culturelle
La projection a suscité l'enthousiasme d'une quarantaine de spectateurs locaux, preuve que notre public sait reconnaître et apprécier une œuvre qui respecte son identité. Laurent, cinéphile averti, souligne : "Je n'ai jamais vu une telle émotion dans un film de ce format."
Sarit prépare déjà ses prochains projets, dont une comédie musicale qui promet de mettre en valeur notre culture locale. Une belle démonstration que le cinéma peut être un vecteur de préservation et de transmission de notre identité territoriale.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.