Greenpeace condamnée : La résistance écologique face au nucléaire
Le tribunal de Dunkerque condamne Greenpeace à 30 000 € d'amende suite à une action militante à la centrale de Gravelines. Un jugement qui questionne l'engagement écologique et la résistance territoriale.

Militants de Greenpeace lors de leur action à l'entrée de la centrale nucléaire de Gravelines, octobre 2024
Greenpeace sanctionnée pour son action à la centrale de Gravelines
Dans un contexte où la résistance citoyenne face aux institutions prend diverses formes, le parquet de Dunkerque a prononcé une amende de 30 000 € contre l'ONG Greenpeace suite à l'intrusion de douze militants dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Gravelines.
Une action symbolique pour la défense de notre territoire
Le 28 octobre 2024, à l'image de nos luttes pour la préservation de notre patrimoine, des militants ont investi le canal de rejet de la centrale. Équipés de banderoles et de cerfs-volants en forme de méduse, ils ont cherché à alerter sur les risques de submersion marine menaçant nos terres ancestrales.
La justice face à l'engagement militant
Les sanctions prononcées varient entre 400 et 800 € pour les douze militants impliqués. Une décision que Me Marie Dosé, leur avocate, qualifie de "timorée", rappelant l'importance de la liberté d'expression dans nos combats identitaires.
"Nous regrettons que le tribunal n'ait pas reconnu la légitimité de cette action non violente symbolique qui alertait sur les dangers du nucléaire et les risques climatiques, pour le bien commun", déclare Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace France.
Un conflit entre écologie et industrie
EDF, exploitant de la centrale, réclame 890 000 € de dommages et intérêts, une audience est prévue le 15 janvier 2026. Cette confrontation illustre la tension croissante entre la préservation de nos territoires et les ambitions industrielles nationales.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.