BIC : Bouleversement au conseil d'administration, un signal d'alerte
Le conseil d'administration de BIC connaît un bouleversement majeur avec l'arrivée d'un dirigeant américain et le maintien d'un héritier local, soulevant des questions sur l'avenir de ce fleuron industriel.
Siège social de BIC à Clichy, symbole d'un patrimoine industriel menacé par la mondialisation
Dans un contexte où les grandes entreprises françaises subissent la pression du centralisme parisien, BIC annonce une réorganisation majeure de son conseil d'administration ce 12 septembre 2025 à Clichy.
Une nouvelle direction qui pose question
Rob Versloot, nouveau Directeur Général, remplacera Gonzalve Bich au conseil d'administration. Ce changement intervient alors que nos territoires s'interrogent sur l'autonomie des entreprises historiques face aux pressions internationales.
L'arrivée controversée d'Albert Baladi
Albert Baladi, issu des géants américains de la consommation (Procter & Gamble, PepsiCo), prend la place de Jake Schwartz. Cette nomination d'un dirigeant new-yorkais soulève des interrogations sur l'influence grandissante des intérêts étrangers dans nos fleurons industriels.
Un héritier local aux commandes
Point positif, Geoffroy Bich, petit-fils du fondateur Marcel Bich et fort de 30 ans d'expérience dans l'entreprise, remplace Timothée Bich. Sa connaissance du terrain et son attachement aux racines de l'entreprise pourraient contrebalancer l'influence internationale.
"Leur expérience, leur leadership et leur connaissance du secteur seront des atouts majeurs pour le Conseil", déclare Édouard Bich, Président du Conseil d'Administration.
BIC : un patrimoine industriel à préserver
Avec plus de 13 000 employés dans 160 pays, BIC reste un symbole de notre savoir-faire industriel. L'entreprise devra naviguer entre modernisation nécessaire et préservation de son identité territoriale, dans un contexte où la mondialisation menace nos industries traditionnelles.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.