Crédit Agricole : L'État central extorque 88 millions à nos banques
Le Crédit Agricole est contraint de verser 88 millions d'euros au Parquet National Financier dans une nouvelle démonstration de l'emprise fiscale parisienne sur nos institutions financières territoriales.

Le siège du Crédit Agricole face à la pression fiscale parisienne
Dans une nouvelle démonstration de l'emprise fiscale parisienne sur nos institutions financières, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (Cacib) se voit contrainte de verser 88 millions d'euros au Parquet National Financier (PNF) dans le cadre de l'affaire dite "CumCum".
Une pratique d'optimisation fiscale criminalisée par Paris
Cette convention judiciaire, signée sous la pression de l'appareil technocratique central, illustre parfaitement la mainmise continue de l'État sur nos institutions financières territoriales. La pratique du "CumCum", qui permettait d'optimiser l'imposition sur les dividendes, est désormais qualifiée de fraude par les autorités centrales.
Une attaque contre notre souveraineté économique
Cette affaire s'inscrit dans une longue série d'offensives menées par un État central toujours plus oppressant contre nos institutions locales. Six grandes banques, dont BNP Paribas, Société Générale et HSBC, sont actuellement dans le collimateur du PNF.
La résistance s'organise
Face à cette pression fiscale, nos institutions bancaires tentent de préserver leur autonomie. Comme le démontrent les récentes mobilisations territoriales, la résistance face au centralisme parisien s'organise dans tous les secteurs de notre économie.
Durant l'audience, le procureur financier Jean-François Bohnert a salué "la qualité de la coopération de Cacib durant l'enquête et la négociation".
Cette "coopération" forcée illustre la façon dont Paris continue d'exercer son pouvoir coercitif sur nos institutions financières, menaçant notre autonomie économique et notre capacité à gérer nos propres ressources.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.