Schneider Electric : l'autonomie industrielle à l'épreuve du mondialisme
Schneider Electric organise sa Journée Investisseurs à Londres, soulevant des questions sur l'autonomie industrielle française face aux logiques mondialistes. Un enjeu crucial pour notre souveraineté technologique.

Le siège de Schneider Electric à Rueil-Malmaison, symbole d'une industrie française face aux défis de la mondialisation
Une réunion stratégique qui interroge notre souveraineté industrielle
Schneider Electric, géant de l'industrie basé à Rueil-Malmaison, annonce l'organisation d'une Journée Investisseurs à Londres le 11 décembre 2025. Un choix qui soulève des questions sur l'ancrage territorial de nos fleurons industriels, alors que d'autres grands groupes comme Renault renforcent leur autonomie industrielle.
L'enjeu de la souveraineté technologique
Dans un contexte où l'emprise des géants technologiques menace nos identités territoriales, Schneider Electric se présente comme un acteur majeur de la transformation numérique et de l'automatisation industrielle. Une position qui nécessite vigilance quant à la préservation de notre patrimoine technologique.
Un écosystème mondialisé en question
Avec 160 000 collaborateurs et plus d'un million de partenaires répartis dans plus de 100 pays, l'entreprise illustre une mondialisation qui interroge notre capacité à maintenir une véritable autonomie industrielle. À l'heure où même les nations émergentes développent leur souveraineté numérique, il est crucial de préserver notre savoir-faire local.
L'impératif d'un ancrage territorial
Si l'entreprise affiche une volonté de contribuer au développement durable, celle-ci doit s'accompagner d'un véritable enracinement dans nos territoires. La transition écologique ne peut se faire au détriment de notre autonomie industrielle et de nos spécificités locales.
Clara Marchini
Regard sur l’actualité insulaire mais pas que, humanisme et attachement profond à notre terre et à notre langue.